Le Donon
Suite de l'article En montant vers le Donon
Le massif du Donon constitue avec ses 1009 mètres d'altitude le point culminant des Basses-Vosges, à la jonction des régions alsacienne et lorraine.
Dés la préhistoire, parce qu'il est visible de loin, on lui attribue un caractère sacré qui ne le quittera plus. Son aura mythique ne cesse en effet de croître à l'époque celte, puis romaine. Tessons, haches de pierre, silex et outils de l'âge du bronze attestent de la présence de l'homme au Donon, il y a 5000 ans.
Sa situation à l'écart des foyers favorise le développement des légendes, mêlant mythe et réalité. Son sommet, place-forte et lieu de cultes magiques à l'âge de fer, voit converger les Celtes adorateurs de Teutatès et leur druides. La majesté du site explique son caractère sacré aux yeux des Celtes.
Les Romains, mystérieusement séduits, consacrent le site à Mercure. La beauté du site et surtout son intérêt en tant que carrefour de routes n'échappent pas aux légions romaines. Elles y favorisent le culte de Mercure et en font un haut lieux religieux qui connaît son âge d'or aux II ème et III ème siècles. Des stèles sont élevées, ainsi que des pierres votives, qui représentent Mercure, Vosegus, mais aussi Smertrius, dieu forestier local accompagné d'un cerf, et Taranis, le dieu cavalier des espaces célestes et de la foudre assimilé à Jupiter
Sous Napoléon III, un pastiche réussi de temple antique vient couronner le sommet, offrant les jours de solstices, d'inoubliables perspectives entre les massives colonnes de grés. Oublié, mille ans durant, le Donon doit attendre le XVII ème siècle pour ressusciter l'intérêt des érudits. En 1869 romantisme oblige, un temple musée est édifié sur la roche sommitale. Le cachet du site est ainsi ravivé par l'étonnant pastiche gréco-romain de grès rose, qui pour beaucoup symbolise à tout jamais le Donon.
Dés la préhistoire, parce qu'il est visible de loin, on lui attribue un caractère sacré qui ne le quittera plus. Son aura mythique ne cesse en effet de croître à l'époque celte, puis romaine. Tessons, haches de pierre, silex et outils de l'âge du bronze attestent de la présence de l'homme au Donon, il y a 5000 ans.
Sa situation à l'écart des foyers favorise le développement des légendes, mêlant mythe et réalité. Son sommet, place-forte et lieu de cultes magiques à l'âge de fer, voit converger les Celtes adorateurs de Teutatès et leur druides. La majesté du site explique son caractère sacré aux yeux des Celtes.
Les Romains, mystérieusement séduits, consacrent le site à Mercure. La beauté du site et surtout son intérêt en tant que carrefour de routes n'échappent pas aux légions romaines. Elles y favorisent le culte de Mercure et en font un haut lieux religieux qui connaît son âge d'or aux II ème et III ème siècles. Des stèles sont élevées, ainsi que des pierres votives, qui représentent Mercure, Vosegus, mais aussi Smertrius, dieu forestier local accompagné d'un cerf, et Taranis, le dieu cavalier des espaces célestes et de la foudre assimilé à Jupiter
Sous Napoléon III, un pastiche réussi de temple antique vient couronner le sommet, offrant les jours de solstices, d'inoubliables perspectives entre les massives colonnes de grés. Oublié, mille ans durant, le Donon doit attendre le XVII ème siècle pour ressusciter l'intérêt des érudits. En 1869 romantisme oblige, un temple musée est édifié sur la roche sommitale. Le cachet du site est ainsi ravivé par l'étonnant pastiche gréco-romain de grès rose, qui pour beaucoup symbolise à tout jamais le Donon.